Le Conseil des prud’hommes des sablas d’Olonnes a condamné une société à verser à une de ses salariées 15.060 € de dommages et intérêts pour discrimination liée à l’état de grossesse.
La plaignante, esthéticienne, était embauchée par Toraja, une société gérant un hôtel et un casino. Son premier contrat saisonnier a été suivi d’un CDI. Quelques jours après un arrêt consécutif à des nausées dues à son état de grossesse, l’employeur lui signifie la rupture de sa période d’essai.
L’enquête de la Halde démontrera que la période d’essai était en réalité écoulée, et que la rupture était bien un licenciement. Et surtout, cette enquête mettra en évidence les motivations réelles de l’employeur, directement liées à l’état de grossesse de l’employée, qu’il prétendait ignorer. A l’audience, en octobre 2008, les témoignages recueillis par la Halde révéleront en effet que tout l’établissement était au courant, y compris la hiérarchie.
(source : Halde ; Le Monde)