Les différences entre permis de conduire probatoire et définitif

Le passage du permis de conduire est une étape importante dans la vie de chacun. Il permet d’accéder à une nouvelle liberté et indépendance en matière de mobilité. Toutefois, l’obtention du permis ne signifie pas forcément que vous êtes un conducteur confirmé. En effet, il existe deux types de permis : le permis probatoire et le permis définitif. Quelles sont les différences entre ces deux types de permis ? Cet article vous apporte toutes les réponses.

Le permis probatoire : qu’est-ce que c’est ?

Le permis probatoire est accordé aux nouveaux titulaires du permis de conduire. Il s’agit d’une période d’essai pendant laquelle le conducteur doit faire preuve de prudence et respecter certaines règles spécifiques. Cette période permet au jeune conducteur d’acquérir davantage d’expérience et de confiance au volant.

La durée du permis probatoire varie selon le type de formation choisie pour passer le permis :

  • Pour une formation classique (apprentissage anticipé de la conduite ou non), la durée est de 3 ans.
  • Pour une formation en conduite accompagnée (AAC), la durée est réduite à 2 ans.

Durant cette période, le conducteur dispose d’un capital de points réduit à 6 points sur son permis de conduire (au lieu de 12 pour un permis définitif). En cas d’infraction, des points peuvent être retirés et si le solde de points tombe à zéro, le permis est invalidé. Le conducteur doit alors repasser les épreuves du permis de conduire.

Les règles spécifiques au permis probatoire

Pendant la période probatoire, les jeunes conducteurs doivent respecter certaines règles spécifiques :

  • L’apposition d’un dispositif réfléchissant « A » (pour « Apprenti ») sur le véhicule, visible à l’avant et à l’arrière.
  • Le respect de vitesses maximales autorisées inférieures aux limitations habituelles :
    • 110 km/h au lieu de 130 km/h sur les autoroutes,
    • 100 km/h au lieu de 110 km/h sur les routes express,
    • 80 km/h au lieu de 90 km/h sur les autres routes.
  • L’interdiction de conduire sous l’emprise d’alcool avec un taux supérieur à 0,2 g/l dans le sang (contre 0,5 g/l pour les titulaires d’un permis définitif).

Ces règles ont pour objectif principal de protéger les jeunes conducteurs et favoriser leur apprentissage progressif de la conduite en limitant les risques d’accidents.

Le permis définitif : qu’est-ce qui change ?

Une fois la période probatoire terminée, le conducteur obtient son permis définitif. Ce dernier est assorti d’un capital de 12 points, ce qui lui confère une certaine marge en cas d’infraction. Il est important de préciser que le passage au permis définitif est automatique et ne nécessite aucune démarche particulière :

  • Au bout de 2 ans pour les titulaires du permis ayant suivi une formation en conduite accompagnée (AAC),
  • Au bout de 3 ans pour les titulaires du permis ayant suivi une formation classique.

Il est également possible d’obtenir un permis définitif avant la fin de la période probatoire en suivant un stage de sensibilisation à la sécurité routière, permettant de récupérer jusqu’à 4 points sur son permis. Une telle démarche peut être utile lorsque l’on a commis une infraction entraînant un retrait de points et que l’on souhaite éviter l’invalidation de son permis.

Les différences entre permis probatoire et définitif : récapitulatif

Pour résumer, voici les principales différences entre le permis probatoire et le permis définitif :

  • Durée : 2 ou 3 ans pour le permis probatoire, illimitée pour le permis définitif (sauf en cas d’infraction entraînant un retrait de points ou une suspension).
  • Capital de points : 6 points pour le permis probatoire, 12 points pour le permis définitif.
  • Règles spécifiques : limitations de vitesse, taux d’alcoolémie et apposition du « A » obligatoires pour les titulaires d’un permis probatoire.

En conclusion, il est important de bien connaître les différences entre le permis probatoire et le permis définitif afin de respecter les règles en vigueur et éviter des sanctions pouvant aller jusqu’à l’invalidation du permis. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des organismes compétents pour toute question relative à votre situation personnelle.