La condamnation de Renault pour discrimination syndicale confirmée en cassation

Un ancien employé de Renault, parti à la retraite en 1987, et syndicaliste CGT, se plaignait de n’avoir jamais connu d’avancement durant ses quarante ans de carrière. En 2001, il se décide à demander réparation auprès du Conseil des prud’hommes. Débouté, il obtient gain de cause en appel. Ce 9 février, la Cour de cassation a validé le jugement : Renault est condamné à verser 210.681 euros de réparation correspondant au manque à gagner par rapport au salaire et à la retraite qu’il aurait touché si sa carrière avait connu une progression normale.

(source : L’Humanité)